Le ministère de l'Education nationale et l'association qui assure le développement des clubs "Coup de Pouce Clé" ont signé une convention triennale dans laquelle ils s'engagent à développer, en dehors du temps scolaire, le recours à ce dispositif "comme outil de prévention de l'échec scolaire en lecture pour les élèves de cours préparatoire (CP) et de soutien à l'envie et au plaisir de lire, prioritairement dans les écoles des secteurs de l'éducation prioritaire".
Lancés il y a plus de 20 ans, les "clubs de lecture et d'écriture" ont été mis en place cette année par 246 municipalités dans 1.278 écoles, dépensant pour ce dispositif près de 1,5 million d'euros (soit un peu moins de la moitié du financement, le reste venant majoritairement de la ligne budgétaire du ministère de la ville consacrée au Programme de réussite éducative, un peu moins de 10% des CAF, et un tout petit peu du ministère de l'Education nationale...).
Chaque club "réunit 5 enfants autour d'un animateur, chaque soir après la classe pendant 1h30 dans les locaux de l'école", rappelle la convention. Ces élèves sont repérés, dès les premières semaines de l'année, par leurs enseignants, comme étant particulièrement "fragiles" (ils craignent qu'ils n'apprennent pas à lire alors qu'ils ne souffrent d'aucun handicap qui supposerait une prise en charge médicale, paramédicale ou par un Rased). A l'issue de l'année scolaire 2014-2015, 97% des 1.706 enseignants concernés "ont estimé que le Coup de Pouce Clé avait été complémentaire de leur travail", fait valoir l'association.